20 ans de réclusion criminelle, c'est la peine à laquelle la cour d'assises de Douai a condamné Cédric Vanneste, un jeune homme de 20 ans, pour destruction volontaire ayant entraîné la mort. Il a été jugé responsable d'un incendie mortel. Ses deux co-accusés, qui étaient poursuivis pour "non-assistance à personnes en péril" et "non-dénonciation de crime", ont eux été condamnés à des peines de trois ans de prison.
Lors du procès qui a débuté lundi, Cédric Vanneste, accusé de destruction volontaire ayant entraîné la mort, a reconnu avoir, le soir du 9 novembre 2005, "mis un coup de flamme" à un canapé dans la cage d'escalier d'un immeuble où il était rentrés pour voler. Son but : "emmerder les gens" à l'instar des émeutiers de la fin octobre-mi-novembre en France. Une mère de famille, sa fillette de 7 ans et deux autres adultes étaient morts dans l'incendie qui avait suivi.
L'avocat général a évoquéce contexte des violences urbaines uniquement dans son résumé de la soirée du trio : "Ils veulent du shit et ils veulent brûler des voitures. Ca fait partie d'une volonté de se rendre intéressant. La bêtise humaine n'est pas respectable", a-t-il jugé requérant 30 ans de réclusion contre Cédric Vanneste. Contre ses deux complices du même âge, Marvin Dez et Sébastien Calesse, jugés pour "non-assistance à personnes en péril" et "non-dénonciation de crime", il avait requis 5 ans. Le jury a donc été plus clément.