L'UMP obtiendrait au premier tour plus de 40% des suffrages (jusqu'à 45,8% avec ses alliés divers droite et du Nouveau Centre). Le 9 juin 2002, l'Union pour la majorité présidentielle, premier avatar de l'UMP, avait obtenu 33,3% des suffrages exprimés. A 21h30, l'UMP comptait déjà 52 élus dès le premier tour, dont le Premier ministre, François Fillon, et les ministres de l'Economie et du Travail, Jean-Louis Borloo et Xavier Bertrand, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, ainsi que leur collègue de la Défense Hervé Morin, venu de l'UDF. Le ministre de l'Ecologie, Alain Juppé, numéro deux du gouvernement, et ses collègues de l'Intérieur et de la Santé, Michèle Alliot-Marie et Roselyne Bachelot, étaient pour leur part en ballottage favorable. François Fillon a jugé qu'une "partie du chemin" était faite vers une "majorité présidentielle large" et "cohérente" pour "agir". Mais au vu des premiers chiffres, cela relevait surtout de la précaution de langage. Le second tour, la 17 juin, devrait confirmer cette "vague bleue" - dont la seule inconnue est l'ampleur - et l'efficacité du rouleau compresseur électoral qu'est devenue l'UMP sous la direction de Nicolas Sarkozy depuis fin 2004. Au 9 juin 2007, le groupe UMP comptait 359 membres (dont neuf apparentés). Selon les instituts de sondage, il pourrait en avoir plus de 400, voire 420 à 470 dans la prochaine assemblée. A ces députés s'ajouteraient ceux du Nouveau Centre formé par les élus UDF qui ont rejoint Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle et crédité de 20 à 25 sièges. Le nouveau président devrait ainsi obtenir sans surprise la majorité présidentielle confortable qu'il souhaitait pour mettre en oeuvre les réformes promises pendant sa campagne.