L'heure est à la commémoration en Asie, trois ans après le terrible tsunami qui a dévasté les côtes de l'Océan Indien. Le tsunami a fait 220.000 victimes recensées dans douze pays, dont l'Indonésie, le Sri Lanka, l'Inde et la Thaïlande, sans compter les milliers de cadavres non identifiés enterrés à la hâte dans des sépultures collectives.
En Indonésie, des prières collectives ont réuni de très nombreux fidèles, notamment dans la province d'Aceh, très touché par le raz-de-marée. Présent à Calang lors de cette prière, le gouverneur d'Aceh, Irwandi Yusuf, un ancien combattant rebelle, a ensuite exprimé le voeu, devant un millier de résidents, de responsables et d'écoliers, que la tragédie "serve de leçon pour accroître notre piété".
La communauté internationale a promis plus de sept milliards de dollars pour aider à la reconstruction d'Aceh. Détenu dans une prison qui a été détruite par le tsunami, Irwandi Yusuf a été élu à son poste en décembre 2006 à la suite de la conclusion d'un accord de paix historique qui a mis un terme à 29 ans de rébellion séparatiste.