Les 60% de Français qui partent en vacances en août ont tiré le gros lot cette année. Les juilletistes, de leur côté, font grise mine après quatre semaines fraîches et pluvieuses. A l'heure du retour au travail pour ces malchanceux, la déprime peut commencer à pointer son nez. Mais de la même façon que l'auto-bronzant permet de rattraper un bronzage raté, des solutions bonne humeur existent pour soigner un moral en berne. Pour le psychiatre Patrick Lemoine, invité d'Europe 1, il y a surtout un risque de déprime pour les juilletistes... à l'automne prochain. "On craint des déprimes nettement plus fortes en automne cette année parce que les gens n'ont pas eu le temps de recharger leurs batteries" explique-t-il. Or le psychiatre le rappelle, l'être humain a un besoin vital de soleil, c'est dans sa nature depuis la nuit des temps, depuis son apparition en Afrique. Le conseil de Patrick Lemoine, c'est donc d'essayer de rattraper le coup en partant de temps en temps en week-ends. Et de planifier pour l'année prochaine des vacances en novembre ou décembre, au moment où les risques de déprime sont les plus forts. En été, à l'automne ou en début d'hiver, c'est de toute façon le soleil qu'il faut retrouver, et ce à n'importe quel prix...