Journal de campagne

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Administrator User , modifié à
Retour sur la polémique des parachutes dorés, le groupe mystérieux Spartacus qui appelle à voter François Bayrou ou encore le point sur les derniers sondages : voici le journal de campagne du jour !

La polémique sur les indemnités perçues par les grands patrons ne dégonfle pas en pleine campagne présidentielle. Jeudi matin, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il voulait "rendre illégaux les parachutes dorés". "Même si je suis pour le mérite et la récompense, je n'accepte pas les gros parachutes quand un patron échoue", a ajouté sans être plus précis le candidat UMP. Mardi, on apprenait les indemnités de départ de Noël Forgeard. L'ancien coprésident exécutif d'EADS a perçu plus de six millions d'euros en quittant le groupe d'aéronautique, de défense et d'espace en juillet 2006, auxquels il faut ajouter une indemnité de "non concurrence" de près de 2,5 millions d'euros. Le même jour, Ségolène Royal a qualifié de "scandale" et de "provocation" la somme versée à Noël Forgeard. Le candidat de l'UDF, François Bayrou, a assuré lors d'un déplacement en Mayenne qu'il proposerait une "loi de moralisation de la vie économique" pour assurer la transparence et éviter des "privilèges énormes ". Jean-Marie Le Pen parle lui de " gangstérisme mondain ". Pour Frédéric Nihous, enfin, tout cela est " dégueulasse ". Côté sondages, Ségolène Royal progresse. A onze jours du premier tour de l'élection, Nicolas Sarkozy reste toutefois en tête des intentions de vote et grimpe d'un point à 27% en une semaine, selon un sondage CSA-Cisco pour le Parisien, Aujourd'hui en France et i-Télé. La candidate socialiste gagne 1,5 point à 25% par rapport au précédent sondage du 4-5 avril tandis que son rival centriste François Bayrou recule de deux points à 19% d'intentions de vote. Enfin, le mystérieux groupe Spartacus refait parler de lui. Dans une tribune publiée dans le journal Le Figaro, ce collectif de personnalités socialistes a réitéré jeudi son soutien à François Bayrou, comptant sur le candidat UDF "pour réconcilier la France". Ségolène Royal, qui a compris le danger de ce vote de gauche qui lorgne sur le centre, s'est présentée mercredi soir comme la seule à porter un projet " alternatif " à Nicolas Sarkozy.