Jacques Attali joue lui aussi le jeu de l'ouverture

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'ancien conseiller de François Mitterrand va présider un groupe de réflexion consacré à la croissance et réuni par le président de la République. Il s'agit pour Jacques Attali et une quinzaine de personnes de déterminer ce qui ralentit l'économie française avec parmi les sujets de réflexion le travail le dimanche. Une étape de plus dans la volonté d'ouverture affichée par Nicolas Sarkozy.

Le symbole est fort : Jacques Attali, l'ancien conseiller de François Mitterrand, va présider une commission gouvernementale sur la croissance. C'est le président de la République Nicolas Sarkozy qui lui a confié cette mission. Un nouvel exemple de sa volonté affichée d'ouverture qui a suscité la polémique lors de la composition du gouvernement puis avec les cas Strauss-Kahn au FMI et Lang à la réforme des institutions. Pour cette commission dont on ne connaît pas encore la composition, il s'agit d'identifier quels sont les freins à la croissance qui handicapent l'économie française. Un des thèmes principaux de recherche devrait être le travail le dimanche. A terme, ces réflexions pourraient déboucher sur un projet de loi attendu pour fin novembre. Mais Jacques Attali se défend, "en intellectuel libre", de jouer le jeu de Nicolas Sarkozy. Il a affirmé sur Europe 1 qu'il était "libre" de composer son équipe et de rédiger des conclusions. "Il n'y a pas d'obligation de solidarité avec qui que ce soit", a expliqué l'ancien conseiller de François Mitterrand. Il souhaite juste donner "un point de vue utile" sur la croissance. Libre ensuite au gouvernement et au Parlement de l'utiliser comme ils le souhaitent, précise Jacques Attali.