"J'espère que les femmes ont caché leur sac"

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De Lefebvre à Estrosi en passant par Soumaré, retour sur les petites phrases de la semaine.

"Délinquant multirécidiviste"

"Si le Parti socialiste a jugé que pour représenter ses valeurs ce candidat en était digne, c'est sa responsabilité. Moi, en tous cas, je ne l'aurais pas pris sur une liste UMP". Du ministre de l'Industrie Christian Estrosi au sujet d’Ali Soumaré, candidat PS dans le Val d’Oise, dont le supposé casier judiciaire a été révélé par l’UMP. (source RTL)

"J’espère que vous avez rangé vos portables, que les femmes ont caché leur sac à main!". Du député-maire PS de Sarcelles François Pupponi, dont Ali Soumaré est le chef de cabinet, au sujet de la menace qui constituerait le "délinquant" Soumaré pour le public venu assister jeudi à ce meeting à Sarcelles.

Le cas Frêche

"Si à ce moment-là, c’est Georges Frêche qui peut garder à gauche, avec des socialistes et d’autres, la région, je serai à leurs côtés". De l’eurodéputé Vincent Peillon, pour qui le principal est que la région Languedoc-Roussillon reste à gauche.

Lefebvre soutien la CGT

"Je suis du côté de l'emploi, en l'occurrence la CGT se bat pour l'emploi aujourd'hui". Du pourtant virulent Frederic Lefebvre au sujet du combat de la CGT pour sauvegarder l’emploi dans la raffinerie Total de Dunkerque. Le porte-parole de l’UMP demande "que le président de Total mette en conformité ses discours et ses actes, et le plus rapidement possible".

Des otages à 10 millions

"Croyez moi, dans ce genre d’opération, moins on en parle, mieux c’est. (…) Et j’ajoute qu’à l’heure actuelle nous avons dépensé plus de dix millions d’euros pour s’occuper de cette affaire". Du général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, au sujet des journalistes français enlevés en Afghanistan.