Jean-Claude Brisseau "a été vu par la juge de permanence, Carole Vujasinovic, qui a décidé, non pas de le mettre en examen, mais de le placer sous le statut de témoin assisté (à mi-chemin entre le simple témoin et le mis en examen, ndlr)" a affirmé Me Foissy, l'avocate de Jean-Claude Brisseau.
"Cette décision me parait extrêmement cohérente par rapport aux éléments du dossier", a estimé Me Foissy. "L'enquête préliminaire des services de police, qui était plutôt à charge contre mon client, n'a pas permis, malgré tout, de mettre en évidence des indices graves et concordants concernant les faits d'agression sexuelle et de viols que l'on voulait reprocher à M. Brisseau".
Le parquet de Paris avait requis le placement sous mandat de dépôt du cinéaste après avoir ouvert une information judiciaire pour "viols, agressions sexuelles par personne ayant autorité et harcèlement sexuel en état de récidive légale".
L'auteur de "Noces blanches" (premier film de Vanessa Paradis en 1989) est mis en cause par deux comédiennes débutantes de 21 et 29 ans qui ont porté plainte contre lui le 31 octobre pour agressions sexuelles et harcèlement.