L'hécatombe continue dans les rangs français. Après Lille et Lyon, éliminés la semaine dernière en Ligue des Champions, Lens sorti mercredi soir de la Coupe de l'UEFA, c'est le PSG qui a laissé filer sa place pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. C'est un penalty dans les dernières minutes de jeu qui a remis en question la qualification des Parisiens. Le PSG a pourtant bien résisté tout au long du match. Mené au score dès la 12e minute, un autre but à la 27e, Pauleta réduisait l'écart à la 32e. Tous les espoirs étaient encore permis, puisqu'à l'aller, les hommes de Paul Le Guen avaient gagné 2-1. A quelques minutes de la fin, les prolongations semblaient proches. Malheureusement, une faute parisienne renverse la situation. Un penalty tiré par le capitaine portugais Simao, un but et Paris est éliminé. Le Benfica l'emporte 3-1. Pour les Parisiens, cependant, il pourrait s'agir d'un mal pour un bien puisqu'ils peuvent maintenant se concentrer pleinement sur un seul objectif : leur maintien en Ligue 1. "Je suis envahi par un sentiment de révolte après certaines décisions contestables et par un sentiment de confiance par rapport à la réaction des joueurs", a déclaré le président parisien, Alain Cayzac. L'entraîneur, Paul Le Guen, qui a estimé que son équipe aurait dû bénéficier d'un penalty avant celui accordé par l'arbitre à Benfica, a également vu un signe encourageant dans la performance de ses troupes à Lisbonne. "Il nous a manqué certaines choses, notamment un arbitrage objectif", a-t-il dit. "On ne peut pas lutter contre tout. Il faudra aborder le prochain match avec le même état d'esprit." La jeune équipe parisienne alignée jeudi soir par Le Guen a certes été naïve défensivement mais elle a livré un match courageux face à une équipe de qualité. Avant-dernier du championnat, le PSG s'apprête à reprendre sa lutte contre la relégation avec, dès dimanche, un déplacement délicat à Rennes.