Huit militants de Greenpeace interrogés après une action anti-OGM

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
A Bezeril dans le Gers, huit militants écologistes de Greenpeace ont été interrogés par les gendarmes ce mercredi. Ils ont marqué avec du colorant alimentaire rouge une parcelle de maïs transgénique. Dans la matinée, Jean-Louis Borloo, le ministre du développement durable, a promis qu'une loi sur les OGM serait rédigée à l'issue du Grenelle de l'environnement prévu en octobre prochain

C'est un autre mode d'action anti-OGM. Après les arrachages poursuivis par la justice, une vingtaine de militants de Greenpeace, vêtus de combinaisons blanches, ont répandu du colorant alimentaire rouge dans un champ de maïs transgénique à Bezeril dans le Gers, qui selon eux n'a pas été officiellement déclaré comme contenant des OGM. Huit de ces activistes écologistes ont été entendus pas les gendarmes présents sur place pendant une heure. Parmi eux, des Français mais aussi des Allemands et des Espagnols. Ils ont été interrogés en tant que témoins. Selon l'avocat de Greenpeace, le propriétaire du champ avait été prévenu de cette action "dans un souci d'apaisement car notre action est non violente". L'ONG a porté plainte pour "délit de non respect des règles de surveillance biologique du territoire", qui peut être puni de 30.000 euros d'amende et de six mois de prison. Jean-Louis Borloo de son côté s'est dit convaincu qu'un accord sera trouvé sur les OGM au terme du Grenelle de l'environnement, fin octobre. Le ministre du développement durable a promis une loi sur les OGM, sans en préciser le contenu. Pour lui, la France souffre surtout d'un déficit général d'analyses et de connaissances scientifiques sur les questions de santé et d'environnement.