Jean-Paul Huchon a évoqué mercredi sur Europe 1 l'implication du président de la République dans la campagne des élections régionales. Nicolas Nicolas avait reçu la veille Valérie Pécresse, tête de liste UMP, afin de resserrer les rangs dans une campagne polluée par les polémiques. Pour le président du Conseil régional d'Île-de-France, cette implication est "contraire à l'éthique républicaine". Attaqué par le chef de l'État sur son bilan à la tête de la région, Jean-Paul Huchon lui a renvoyé des critiques, qualifiant son bilan de "pas terrible". "Il ne se grandit pas", a-t-il ajouté. Le socialiste estime que la politique menée par l'État nuit au bon fonctionnement des collectivités: "Cet État cherche à combattre toute compétence des régions". Jean-Paul Huchon prend pour exemple les transports franciliens: "L'État n'a rien fait pendant trente ans (...) En trois ans, j'ai fait plus", a-t-il déclaré, assurant que "les améliorations sont déjà en route". Concernant le second tour de l'élection, Jean-Paul Huchon a assuré qu'une alliance se ferait entre les socialistes et les militants d'Europe Écologie. "Les écologistes viendront avec nous car c'est naturel".