Hortefeux "prend sa part" de la défaite

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Le ministre de l’Intérieur a réfuté mercredi sur Europe 1 l’idée d’une pause des réformes.

"Il faut éviter de tomber dans l’erreur qu’est en train de faire le PS, de croire que le message qui a été adressé était un message réclamant l’immobilisme et le statut quo", a déclaré mercredi sur Europe1 le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, après la défaite de l’UMP aux élections régionales.

"La responsabilité est collective, j’y prends donc naturellement ma part", a assuré le ministre, avant de refuser l’idée d’une pause des réformes. "Ce serait mettre en péril l’avenir de notre pays", a-t-il prévenu.

Lutter contre la violence dans les stades

"Après le meurtre d’un hooligan, j’ai indiqué qu’il fallait mettre un coup d’arrêt", a-t-il expliqué, après le décès mercredi 17 mars d'un supporter parisien, victime des affrontements entre groupes d'ultrasdu PSG le 28 février en marge du match PSG-OM. Puis le ministre a rappelé qu'un "match, cela doit être un moment amical, pas des moments de violence gratuite et stupide".

Pour pacifier les stades, le ministre de l’Intérieur a prévenu : "S’il faut aller plus loin, nous irons plus loin". Il a notamment évoqué "l’allongement de l’interdiction de stade", l’interdiction des déplacements de supporters et "la suspension, voire la dissolution, de clubs de supporters violents".

"Le sentiment d'insécurité n'augmente pas"

Interrogé sur la popularité croissante du Premier ministre, Brice Hortefeux y a vu "la démonstration que Nicolas Sarkozy a fait le bon choix en nommant François Fillon Premier ministre".

Le ministre a également défendu son bilan. "Toutes les enquêtes d’opinion récentes montrent que le sentiment d’insécurité n’augmente pas", a-t-il affirmé, rappelant que "depuis 2002, la délinquance a baissé chaque année".

"Un point noir, ce sont les atteintes aux personnes", a-t-il reconnu, avant d’ajouter qu’en janvier "elles se sont stabilisées".