Fronde au Front national

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Même si Jean-Marie Le Pen se pose en seul candidat à son poste de numéro un au congrès de novembre, ses rivaux se placent déjà sur la ligne de départ pour la suite. D'un côté, ceux qui poussent sa propre fille, Marine. De l'autre, ceux qui préfèrent l'ancien secrétaire général, Karl Lang. Pour leur couper l'herbe sous le pied, le chef a demandé aux secrétaires départementaux d'appuyer sa candidature. Mais problème, ils sont plusieurs à se rebeller.

Pour la première fois depuis sa création en 1972, le Front national souffre de divisions qui pourraient peser sérieusement sur son avenir. Le parti a demandé aux secrétaires départementaux d'appuyer la candidature de Jean-Marie Le Pen, seul candidat à sa succession, ce qui passe très mal dans les fédérations. " Pour ne pas lui refuser mon parrainage, je préfère lui remettre mes fonctions pour qu'il désigne quelqu'un dans mon département qui lui donnera son parrainage. Il a fait la campagne de trop ", insiste Régis de la Croix Vaubois, secrétaire départemental de la Nièvre.

Et pour compliquer les choses, Bruno Mégret, très à l'écoute de la grogne du terrain, ne cache pas qu'il pense à la succession. Il compte créer un nouveau parti pour l'après-Le Pen.. "Nous espérons que tout ça prendra corps dès les municipales", a précisé le fondateur du MNR (Mouvement National Républicain). Une position qu'apprécieront certainement Marine Le Pen et Carl Lang qui se posent en successeurs possibles à Jean-Marie Le Pen. On ne connaît pas, pour l'instant, la position de Bruno Gollnisch, actuel numéro 2 du parti...