Frédéric Nihous tente de faire son trou sur le terrain de l'écologie. Pour cela, le candidat de Chasse, pêche, nature et tradition tient à se démarquer de candidats comme José Bové ou Dominique Voynet. "José Bové mène un combat comme on en mène chacun dans cette campagne. Moi, ce que je désapprouve, c'est les méthodes", a déclaré le candidat chasseur à propos des fauchages d'OGM auxquels participe parfois José Bové. "Moi je ne détruis pas ce que je combats. Je me bats sur le terrain des idées", a ajouté Frédéric Nihous en se disant opposé aux organismes génétiquement modifiés. "Moi aussi je suis contre les OGM, mais je ne vais pas détruire l'outil de travail d'autrui", a déclaré le candidat de la ruralité en proposant d'utiliser la "pression politique", la voix électorale ou la voie du lobbying. Frédéric Nihous s'est présenté comme "un écologiste qui agit". "Je ne suis pas un écologiste contemplatif qui développe comme Voynet et comme Hulot une écologie punitive, une écologie qui ne marche qu'à coups de taxes, de punitions, de sanctions, d'exclusions, de restrictions et qui au final va faire de nos zone rurales des réserves d'Indiens", a-t-il déclaré. Il propose une "écologie incitative" qui jouerait "sur les prix, sur les taxes, sur les charges pour faire en sorte que les bioproduits et les énergies renouvelables soient intéressants pour les Français." Le candidat de CNPT lors de la présidentielle de 2002, Jean Saint-Josse, avait obtenu 1,2 million de voix ou 4,23% des suffrages exprimés, soit quasiment autant qu'Olivier Besancenot et nettement plus que le candidat du Parti communiste, Robert Hue.