Frêche dénonce une "caricature dérisoire"

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Georges Frêche a estimé jeudi que son propos sur Laurent Fabius était "déformé à dessein" et s'est dit victime d'une "chasse à l'homme". "A Paris, se servir de mes propos, les déformer à dessein, devient la principale occupation de certains dirigeants en panne d'idées. C'est devenu un sport national que de taper sur Georges Frêche", a déclaré le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon dans un communiqué. "Les habitants du Languedoc-Roussillon qui me connaissent savent combien cette caricature, qui vire à la chasse à l'homme, est dérisoire". "Interrogé sur le non-soutien de Laurent Fabius à mon endroit, j'ai répondu par une expression populaire utilisée par tous les Français depuis des siècles. Celle-ci exprime le manque de confiance que j'ai à son égard depuis le Congrès de Rennes de 1990 et pas autre chose", ajoute-t-il.