François Fillon intervient après des heurts en gare du Nord

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le premier ministre a annoncé des moyens supplémentaires pour renforcer la sécurité de la gare du Nord, près de laquelle se sont déroulées des échauffourées, dont l'importance est discutée dimanche soir. Le parquet de Paris souligne qu'aucun lien avec d'autres violences de la semaine passée à Paris n'est établi.

"Une gare, c'est fait pour prendre le train, c'est pas fait pour prendre des coups de batte de base-ball sur la tête." C'est ce qu'a déclaré le premier ministre lors d'une visite gare du Nord près de laquelle se sont déroulées des échauffourées dimanche soir. Si le François Fillon les a jugées graves, l'ampleur de ces événements a été relativisée par Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur. Selon le parquet de Paris, aucun lien avec d'autres violences de la semaine passée à Paris n'est établi, et que l'implication de "bandes" n'est pas prouvée. "Il faut que tous les gens qui utilisent la gare et qui dans ce quartier transforment les lieux en champ de bataille sachent qu'on va être extrêmement sévères. On va mettre des moyens supplémentaires. On va mettre des caméras partout", a cependant expliqué le premier ministre. Dimanche soir, 18 personnes, neuf mineures et neuf majeures, ont été arrêtées et placées en garde à vue après des bagarres à la sortie d'une boite de nuit de la rue Lafayette, qui se sont poursuivies aux abords de la gare du Nord. Ces échauffourées n'ont fait ni dégâts ni blessés, et aucune arme n'a été retrouvée en possession des personnes arrêtées. Faute d'éléments précis, les suites judiciaires sont encore très incertaines.