Dans quelles circonstances l'association L'Arche de Zoé a pu dissimuler "son identité et ses agissements" au Tchad ? C'est la question à laquelle doit tenter de répondre la mission d'enquête du gouvernement français qui a été envoyée. Ce jeudi, elle a fini son travail et quitte N'Djamena dans la soirée. Cette mission était arrivée le 11 novembre à N'Djamena.
La mission a mené une série d'audition de diplomates et de responsables militaires français dans la capitale tchadienne et a interrogé les responsables du détachement Epervier à Abéché, principale ville de l'est du Tchad. Un rapport sur le sujet devrait être à la disposition du gouvernement d'ici un mois.
Six membres français de L'Arche de Zoé sont toujours emprisonnés au Tchad. Ils ont été arrêtés le 25 octobre dans le pays, où ils sont inculpés d'enlèvement de mineurs pour avoir tenté d'emmener du Tchad en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour. Le juge d'instruction tchadien a refusé mercredi leur remise en liberté.