Fillon tape sur les doigts d'Alliot-Marie

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Hélène Favier , modifié à
Le Premier ministre a fustigé "les fuites répétées émanant du cabinet de la garde des Sceaux".

Michèle Alliot-Marie a eu droit à un recadrage, en public, mardi matin. Devant les députés UMP, François Fillon a, en effet, fustigé "les fuites répétées émanant du cabinet de la Garde des Sceaux" sur l'affaire Woerth-Bettencourt.

"Des fuites répétées"

"La République ne peut pas accepter" que soit "violé le secret de l'enquête", a insisté le Premier ministre, visiblement très remonté contre Michèle Alliot-Marie, souvent citée parmi les premiers ministrables.

Ces fuites dans la presse ont donné lieu à une enquête des services de renseignement et à une sanction "apparente" d'un collaborateur de la ministre de la Justice.

Quand Villepin tacle MAM

Mardi matin, Dominique de Villepin avait, lui aussi, laissé entendre que la Garde des Sceaux aurait pu être au courant de ces fuites : "J'ai été ministre, je sais que, dans un cabinet, il y a une autorité : celle du directeur de cabinet... Il faut savoir dans quelles conditions ces fuites ont été autorisées ? Ce ne serait pas la première fois que nous verrions de tels dysfonctionnements de l'Etat", a estimé l'ex-Premier ministre sur Europe 1.

Suite à la mise à l'écart du collaborateur de Michèle Alliot-Marie, le journal Le Monde a fait savoir, lundi, qu'il entendait porter plainte contre X pour violation du secret des sources.