François Fillon s'est défendu mardi d'être devenu un "hyper-Premier ministre" face à Nicolas Sarkozy après le remaniement gouvernemental intervenu dimanche, estimant qu'il fallait désormais "calmer les choses", lors de la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Selon le député Bernard Debré, "François Fillon a dit : 'il est tout à fait important maintenant que l'on calme les choses. Il n'y a pas d'hyper-président, il n'y a pas d'hyper-Premier ministre. Maintenant, on revient aux fondamentaux de la Ve République".