"Avec Nicolas Sarkozy, nous allons réformer, réformer et encore réformer", a martelé le Premier ministre en clôture des journées parlementaires organisées à Strasbourg. François Fillon a promis, après "quatre mois d'action particulièrement dense", "une année encore plus intense". Cela sera "une année passionnante et décisive parce que nous allons rénover les fondements du vieux modèle français".
"La crise boursière et la faiblesse chronique de notre croissance ne facilitent pas notre tâche", a-t-il admis. Mais il a immédiatement ajouté: "la conjoncture ne change rien au fond du problème, bien au contraire". "Le problème est le suivant: que nous soyons en période de forte croissance internationale comme en période de faible croissance, de toutes façons notre économie reste moins performante que celle des principaux pays développés".
Réduire la dette à terme est l'un des objectifs de François Fillon. Il a insisté sur ce point devant les parlementaires, expliquant que "l'accélération de la maîtrise de nos dépenses publiques" sera la "3e étape", après le paquet fiscal adopté l'été dernier et les réformes de l'emploi et de l'Etat actuellement engagées.