En 1957, la Fiat 500 faisait sa première apparition au salon de Turin. 50 ans après, le constructeur italien a lancé mercredi, toujours à Turin, une version revisitée de sa Fiat 500, un modèle légèrement plus grand que l'original dont il a arrêté la production il y a 31 ans, en 1976. Les proportions restent tout de même celles d'une citadine : 3,55 m de long, 1,65 m de large et 1,49 m de haut. La petite est plutôt séduisante et cultive beaucoup plus le look néo-rétro qu'une autre petite ressuscitée, la Mini. Tout est dans le détail : planche de bord façon bakélite, sigle chromé "500" sur la planche de bord et compteur rond géant face au volant. Mais la Fiat 500 se veut résolument ancrée dans le XXIe siècle en proposant le système Blue&Me développé en partenariat avec Microsoft. Un système qui permet, depuis son volant ou par commande vocale, de téléphoner, de lire ses SMS et d'écouter de la musique au format MP3. L'objectif de Sergio Marchionne, l'administrateur délégué du groupe, est d'ailleurs ambitieux : "je veux que Fiat devienne l'Apple des voitures et que la Cinquecento soit notre iPod", a-t-il déclaré dans une interview à La Stampa. Fidèle à l'esprit de l'original, la nouvelle Cinquecento a été conçue pour être une voiture populaire qui, selon la presse italienne, devrait être vendue sous les 10.000 euros. En cela, la petite Fiat se distingue de la nouvelle Mini revue et corrigée par BMW qui se veut beaucoup plus élitiste. Etienne Guffroy (avec Reuters)