Plus de 15 ans après l'affaire des faux électeurs du Ve arrondissement, le député de Paris Jean Tiberi (UMP) et son épouse Xavière tenteront à partir de lundi de convaincre la cour d'appel de Paris d'annuler leur condamnation de première instance.
Comme le procès de Jacques Chirac qui s'était arrêté le 2e jour en mars, le procès Tiberi pourrait faire long feu : la défense a prévu de soulever plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité, c'est-à-dire des points de droit, qui pourraient conduire au renvoi du dossier.