Explosion à Bondy : GDF plaide non coupable

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Deux jours après l'explosion de Bondy en Seine-Saint-Denis, qui a fait un mort et 52 blessés, Gaz de France a enfin décidé de briser le silence. Très largement attaquée, l'entreprise dément point par point toutes les accusations du procureur de Bobigny. Elle affirme avoir respecté la réglementation concernant les canalisations de gaz souterraines.

Devant les accusations qui s'accumulent, Gaz de France a parlé enfin, 48 heures après l'explosion à Bondy en Seine-Saint-Denis. GDF a réfuté jeudi toute erreur de sa part et a affirmé avoir respecté la réglementation concernant les canalisations de gaz souterraines. Tant pour la mise en place de la canalisation, que pour l'information à l'entreprise de travaux publics avant les travaux et leur intervention à la suite de l'explosion.

Selon le procureur de Bobigny, le plan utilisé par les ouvriers de l'entreprise de travaux, n'indiquait pas que la canalisation figurait à cet endroit. De plus, la grille jaune, installée d'habitude pour protéger et signaler la canalisation, était absente.Faux, répond GDF, qui assure que "des morceaux de ce grillage ont été retrouvés jeudi matin sur les lieux de l'explosion".

GDF est aussi accusé par la société chargée du chantier d'avoir tardé à couper le gaz dans le secteur. GDF explique que cette décision a été "prise en commun avec les pompiers", pour éviter tout risque d'explosions secondaires.

S'agissant des plans fournis à l'entreprise avant les travaux, GDF affirme que 2 plans ont été remis à la société, "l'un retraçant le parcours des canalisations originales, et le second, intégrant toutes les modifications datant de mars et non encore enregistrées informatiquement".

Les recherches pour retrouver d'éventuelles autres victimes ont été arrêtées. Le bilan définitif du drame fait état d'un mort et de 52 blessés, dont une dizaine dans un état grave. La perforation d'un conduite de gaz par un engin de chantier est à l'origine de la déflagration.