Les révélations du journal Auto Plus risquent de faire du bruit. Les amendes découlant d'un excès de vitesse constaté par un radar automatique, fixe ou embarqué, pourraient être, pour certaines, illégales. La police reconnaît en effet des erreurs de mesure dans un rapport interne rédigé l'an dernier.
Les radars doivent en effet être placés avec un angle de 25° par rapport à la route. S'ils sont décalés de quelques degrés, les mesures sont fausses. Par exemple, s'il est placé à 22°, la vitesse est surévaluée de 10 à 13 km/h. Autrement dit, on est sanctionné à tort.
Le pire, c'est qu'en cas de protestation, seuls les points sont récupérables devant le tribunal administratif, pas l'argent au non du principe de la chose jugée. Pour l'instant, le ministère de l'Intérieur n'a pas réagi.
D'ici la fin de l'année, 2.000 radars devraient sévir sur le territoire. L'an dernier, la recette a été de près de 350 millions d'euros.