Dix-neuf morts dans l'attentat à Batna en Algérie

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le bilan de l'attentat suicide de jeudi à Batna, au sud-est d'Alger, s'est alourdi à 19 morts et 107 blessés, selon un bilan du ministère algérien de l'Intérieur. L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, s'est produit peu avant l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika dans la ville.

Le dernier bilan est de 19 morts est d'une centaine de blessés en Algérie. L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, s'est produit peu avant l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika à Batna, ville de près de 200.000 habitants située au pied des Aurès, à 430 km d'Alger. Le chef de l'Etat, une fois arrivé dans la ville, s'est rendu dans un hôpital au chevet de certains blessés et a imputé cet acte à des islamistes armés, qu'il a qualifiés de "criminels". Dans un message adressé à Bouteflika, le président français Nicolas Sarkozy a dit jeudi soir condamner "sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir". "Je tiens à vous assurer de la pleine solidarité de la France et de mon soutien indéfectible dans votre lutte déterminée contre le terrorisme", a ajouté Sarkozy. Une partie des victimes se trouvaient parmi un rassemblement qui attendait l'arrivée du chef de l'Etat. "Une personne suspecte, parmi la foule, a tenté de franchir le cordon de sécurité. Refoulée par un agent des forces de sécurité, cette personne est partie en courant. Immédiatement après s'est produite l'explosion", a expliqué le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni. Le président algérien a déclaré dans une allocution à la télévision nationale, au début de sa visite à Batna, qu'il ne renoncerait jamais à sa politique de réconciliation nationale, laquelle vise à mettre fin à 15 années de combats entre les forces de sécurité et les groupes qui cherchent à instaurer un Etat islamique pur et dur.