Divorce consommé entre McLaren et Alonso

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au terme d'une saison chahutée, entre rivalités internes et trahisons, la collaboration entre le double champion du monde de Formule1, l'Espagnol Fernando Alonso, et l'écurie McLaren est arrivée à son terme. Le bouillant Ibérique vient de rompre son contrat, a annoncé son représentant.

L'idylle aura été de courte durée entre McLaren et Fernando Alonso. Une saison. Le double champion du monde était sous contrat jusqu'en 2009 mais les deux parties ont jugé préférable de s'en tenir là, après une année 2007 plus que mouvementée.

D'abord, la terrible rivalité qui a opposé des partenaires devenus ennemis, Fernando Alonso, double champion du monde et son coéquipier, le jeune loup aux dents longues, Lewis Hamilton. L'écurie anglo-allemande a cédé à la préférence nationale, mal lui en a pris.

Se sont ajoutées les accusations d'espionnage industriel et de tricherie à l'encontre de Ferrari qui ont entraîné l'exclusion de McLaren du classement des constructeurs, Fernando Alonso passant alors pour un traître. La messe était dite.

Les deux clans se sont séparés le plus cordialement du monde. "Depuis tout petit, je rêvais de conduire une McLaren mais dans la vie, parfois, certaines choses ne fonctionnent pas. Nous avons eu des hauts et des bas cette saison et ce n'est pas un secret que je ne me suis jamais senti chez moi ici. Mais je continue de penser que McLaren est une grande équipe", a confié Alonso sur le site internet de l'écurie. "Nous souhaitons tous à Fernando une bonne continuation. C'est un grand pilote mais, pour différentes raisons, les choses n'ont pas fonctionné pour lui chez McLaren. Nous étions arrivés à un point où personne n'avançait et nous pensons que la décision, prise d'un commun accord, de nous séparer est la meilleure", a pour sa part indiqué Ron Dennis.

Fernando Alonso est désormais libre de s'engager dans l'écurie de son choix. Il a été dispensé de verser des indemnités pour rupture de contrat, selon son représentant.

Selon le quotidien sportif Marca, Renault, avec qui Alonso a remporté deux titres, ferait les yeux doux à son ancien champion. Mais ce dernier vise Ferrari et préfère se contenter dans l'intermède d'une écurie plus modeste.

McLaren de son côté se réserve le temps de communiquer le nom de son successeur au sein de l'écurie.