Des Britanniques sont arrivés à Paris lundi pour enquêter sur la mort de Diana. Cette nouvelle enquête judiciaire qui a en fait débuté en Grande-Bretagne la semaine dernière n'est pas un procès en tant que tel, même s'il y a un juge et des jurés. Leur rôle est de passer au crible les derniers jours de la vie de la princesse pour déterminer les circonstances exactes de sa mort, définies comme accidentelle dans toutes les enquêtes précédentes. Mais aucune condamnation ne viendra clore cette procédure populaire et publique. Son coût est pourtant estimé à quelque 14 millions d'euros, au frais du contribuable britannique.
Cette procédure pourrait durer au total six mois. Le jury et le magistrat se sont rendus lundi dans les lieux clés de cette affaire et notamment sous le tunnel de l'Alma. Là, ils ont refait le parcours fatal de la voiture du couple depuis l'hôtel Ritz, situé place Vendôme, jusqu'au treizième pilier. Mardi, il est également prévu de refaire le trajet vers l'hôpital de la Salpêtrière, où Diana est décédée, et de visiter l'hôtel Ritz.
Mohamed al Fayed, homme d'affaires milliardaire et père de Dodi, soutient que le couple a été victime d'un complot mené par les services secrets britanniques et ourdi par le prince Philip, époux de la reine Elizabeth. Une thèse rejetée en 1999 par la justice française, puis par Scotland Yard. Toutes deux ont conclu à un accident de la circulation.