Des "gentils" et des "méchants"

© MAXPPP et Europe 1
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Karine Lambin , modifié à
La rentrée scolaire approche et la classe politique se met en rang. Petites phrases choisies.

Ecole buissonnière. "Quand on voit les personnes qui sont assises dans la rue, qui se servent des enfants, dont certains d'ailleurs - il faut le rappeler - sont sous cachets, vous savez, pour être un petit peu drogués et endormis, en train de faire de la mendicité, je dis qu'il ne faut pas accepter ce genre de comportement." La secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, n’a pas mâché ses mots, jeudi sur Europe 1, pour défendre la politique du gouvernement sur les Roms. Déclenchant une nouvelle polémique.

Cancre. "Je n’ai été recadré par personne. Je n’ai rien à ajouter, rien à enlever." Le maire de Nice Christian Estrosi, mercredi sur Europe 1, a tenté de défendre ses propres déclarations sur le rôle des maires face à l'insécurité.

Méchant. "Sa méthode (...) c'est de dire ‘on va vous protéger contre les méchants’ et on invente des méchants successifs." La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, sur Europe 1 lundi, s'en est prise sans détours à Nicolas Sarkozy et à son discours sécuritaire.

Peut mieux faire. "La France est tirée vers le bas en ce moment. Elle mérite beaucoup mieux que ce qu’elle a", a attaqué la présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, sur Europe 1 vendredi, visant indirectement le chef de l'Etat.

Cantine. "Les gens, ils ont voulu du Frêche", maintenant, "ils mangent du Frêche le matin, le midi, le soir avec les statues, les boulons et le reste." Le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a préféré ironiser après l'inauguration des statues des "grands hommes" que Georges Frêche a fait ériger dans un quartier de Montpellier.

Rapporteuse. "DSK je le connais bien, je l’ai mis en examen. […] Il y avait une suspicion, c’était normal de vérifier. Et j’ai fait un non-lieu. C’est de l’histoire très ancienne." Eva Joly, candidate probable à la présidentielle pour Europe Ecologie, a ironisé dans les pages de Libération à propos d'un autre possible candidat Dominique Strauss-Kahn.

Surdoué. "Je crois qu’en mathématiques, il n’a pas eu de notes en dessous de 20 pendant toute sa scolarité", a confié à Europe 1 la mère, très fière, de Cédric Villani, lauréat de la médaille Fields.