Derniers meetings des candidats

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Administrator User , modifié à
Les candidats ont joué leur va-tout jeudi soir à trois jours du premier tour de la présidentielle en livrant d'ultimes meetings. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont continué leur duel à distance, l'une à Toulouse, l'autre à Marseille. De retour dans son pays natal, François Bayrou a proposé aux Béarnais sa "révolution orange". Jean-Marie Le Pen, à Nice, a concentré ses coups sur ses trois principaux adversaires. Vendredi soir à minuit, la campagne officielle sera terminée.

Les candidats à l'élection présidentielle ont livré leurs dernières forces jeudi soir dans la bataille à quelques heures de la fin de la campagne officielle. Ségolène Royal a réuni 15.000 personnes à Toulouse. Elle a reçu le soutien appuyé de José Luis Zapatero. Le chef du gouvernement espagnol estime que la candidate socialiste "incarne l'impétuosité, la fraîcheur et l'optimisme". Ségolène Royal a réservé toutes ses attaques pendant près d'une heure à Nicolas Sarkozy. Elle a accusé le candidat de l'UMP de vouloir "prendre le pouvoir" uniquement pour lui-même. De son côté, Nicolas Sarkozy, déterminé à franchir le premier tour en tête, a lancé jeudi l'opération "72 heures pour gagner" - cinq millions de tracts, 125.000 ballons, 100.000 bracelets - pour rallier les indécis. Et à Marseille jeudi soir, il s'est présenté en rempart contre "le pire". Il a promis d'interdire dès cet été les parachutes dorés que s'octroient certains grands patrons en quittant leur entreprise. Il s'est aussi défendu de toute convergence avec les thèses de Jean-Marie Le Pen, qui était en meeting à Nice. Le président du Front national a prédit une "grande vague nationale qui va balayer l'oligarchie en place". Devant au moins 2.500 personnes, il a concentré ses coups sur ses trois principaux adversaires, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et François Bayrou, qui "ont tout cassé" en France. Le candidat de l'UDF, lui, était de retour dans son pays natal. François Bayrou a proposé sa "révolution orange", et a promis, s'il est élu président le 6 mai, de "regarder les Français dans les yeux". Pour les partis en place, "mon élection", c'est "la loi de l'emmerdement maximal", a-t-il dit devant 7.000 personnes au Zénith de Pau.