"Je suis victime de chantage et de racket". Alors que des juges du pôle financier de Paris ont demandé la semaine dernière la levée de son immunité parlementaire dans l'enquête sur l'achat de votes à Corbeil-Essonnes, le sénateur UMP et industriel Serge Dassault s'exprime pour la première fois dans une interview au Journal du dimanche.
Serge Dassault au JDD : "Je suis harcelé et racketté par une bande de voyous" http://t.co/wpQ7rE78cd#JDD— Le JDD (@leJDD) 7 Décembre 2013
Le sénateur UMP de l'Essonne accuse "René Andrieu et sa bande" d'avoir inventé ces accusations d'achats de vote pour les municipales de 2010. Serge Dassault assure que l'argent qu'il a donné à Younès Bounouara en 2011 "n'a strictement rien à voir avec un achat de voix en 2010" mais était lié à "des investissements en Algérie".