Le FMI est, selon sa propre définition, une institution dont le rôle est de "promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d'emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté". Dans une telle institution (180 pays membres) plus qu'ailleurs, on le sait, un sou est un sou et la fonction de directeur général, que le Français Dominique Strauss-Kahn va prendre cette semaine ne doit pas être entourée de soupçons.
Il y a donc des avantages et des inconvénients : un salaire annuel de 495.000 dollars (environ 340.000 euros), soit deux à trois fois ce que gagne un ministre américain, une Lincoln de fonction avec chauffeur, des voyages payés. Pas de logement de fonction en revanche. Les réceptions doivent d'ailleurs avoir lieu au siège du FMI. La fonction doit, en effet, donner le moins de prises possibles aux critiques possibles de gaspillage ou de conflits d'intérêts. DSK n'aura ainsi droit qu'à un seul conseiller spécial et pas à une équipe complète. Mais l'ancien ministre des Finances connaît bien cette institution, ce qui l'a sans doute aidé lors de ses entretiens d'embauche.
Rodrigo Rato, l'actuel directeur général du Fonds monétaire interationale, lui passera le témoin jeudi prochain.