"DSK est prêt pour une candidature"

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avec agences , modifié à
Pour ses proches, le retour de DSK en France en vue de 2012 est de plus en plus probable.

L’intervention dimanche soir de Dominique Strauss-Kahn au journal de France 2 suscite des réactions, à droite comme à gauche. A l’UMP, on s’est mis en ordre de bataille pour tirer à boulets rouge sur le patron du FMI. Au Parti socialiste, on s'efforçait au contraire de relativiser la prestation de DSK.

"DSK pense à une candidature"

Le Parti socialiste "se concentre sur son travail comme Dominique Strauss-Kahn est concentré sur le sien" au FMI, a affirmé lundi lors du point-presse du PS, David Assouline, secrétaire national à la Communication. "Je ne voudrais pas relancer une troisième semaine d'emballement médiatique", a-t-il ajouté, estimant qu'"au bout du compte", DSK avait "confirmé ce que vous saviez déjà" comme il l'avait "affirmé à maintes reprises : il est entièrement à sa tâche de directeur général du Fonds monétaire international".

Les ténors du PS se sont prêtés au jeu des interprétations de l’interview de DSK, sans être forcément sur la même longueur d’ondes. "Il y a une chose qui m'a paru très claire c'est que Dominique Strauss Kahn pense à une candidature", et "qu'il est prêt pour une candidature", a ainsi estimé le strauss-kahnien Pierre Moscovici lundi matin sur Canal +. "L'évidence DSK s'affirme chaque jour un peu plus" a renchérit le député strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen.

"J'ai entendu le directeur général du FMI"

Une candidature de Dominique Strauss Kahn à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012 "obligera à réfléchir" les autres candidats, a estimé de son côté le député PS Manuel Valls, qui s’est dit par ailleurs favorable à une candidature DSK. Dimanche soir, "j'ai entendu le directeur général du FMI", a minimisé, de son côté, François Hollande, possible candidat aux primaires.