Copé n'a "jamais cru au front républicain"

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Fabienne Cosnay , modifié à

Invité à tirer les enseignements des résultats de la législative partielle à Villeneuve-sur-Lot, le président de l'UMP Jean-François Copé a estimé lundi Europe 1 que ce scrutin constituait avant tout "un sérieux avertissement pour la gauche". "C'est aussi la présence du Front national au second tour", a ajouté le député-maire de Meaux, y voyant "l'expression d'une indignation, d'une colère et d'une très grande inquiétude".

"Le Front républicain n'a pas de réalité"par Europe1fr

Pour Jean-François Copé, le front républicain est "une notion qui n'a pas de réalité". "Ce sont des électeurs de droite mais aussi de gauche traditionnels qui ont voté pour le candidat du FN". "Je n'ai jamais cru au front républicain (…) Ce qui me paraît très important, c'est que les électeurs comprennent bien les différences qui existent entre les différents partis, le PS et l'UMP, ce n'est pas pareil. Et le FN, ce n'est pas la même chose que l'UMP. La meilleure preuve, c'est que nous avons toujours été clairs et nous le serons toujours sur le refus d'alliances électorales avec le Front national", a précisé le député-maire de Meaux.

Interrogé sur sa définition de "la droite décomplexée", le patron de l'UMP Jean-François Copé a précisé qu'il s'agissait "d'une droite qui assume un message d'autorité", "un message de courage sur les questions économiques" et "un pays généreux socialement mais sans assistanat".