Colombie : les enfants d'Ingrid Betancourt envoient à leur tour un message

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Comme le leur demandait leur mère dans sa dernière lettre reçue par la famille Betancourt ce week-end, les enfants de l'otage franco-colombienne ont envoyé un message radio à leur mère, via RFI. "Je veux que tu vives et que tu aies envie de vivre", a ainsi lancé à travers les ondes Lorenzo Delloye depuis Paris.

"Maman, tu aimerais me voir vivre, je veux que tu vives, je veux que tu manges le mieux possible et que tu aies envie de vivre" : c'est un message évidemment empreint d'émotion que Lorenzo Delloye a envoyé vendredi à sa mère via les studios de Radio France Internationale à Paris. Le fils de l'otage franco-colombienne a ainsi répondu aux voeux de sa mère qui, dans sa dernière lettre reçue le week-end dernier, demandait à ses enfants de lui parler grâce aux ondes de RFI. Une radio existant en espagnol et que les otages peuvent miraculeusement capter à certaines heures de la journée dans la jungle colombienne."Ma belle maman de mon coeur, je voudrais te dire avant toute chose que je t'aime de toute mon âme", a dit Lorenzo, 19 ans.

Depuis New-York, sa soeur Mélanie s'est elle aussi emparée d'un micro pour lancer un message à Ingrid Betancourt. "Courage, ma belle maman. Courage, sois forte. Courage parce que tu vas rentrer à la maison. Courage parce que nous allons de sortir de là", a-t-elle dit la voix tremblante. "Il faut que tu prennes soin de toi parce que c'est le plus important pour moi", a-t-elle encore demandé en espagnol.

De tels messages doivent être envoyés trois fois par semaine, à la demande d'Ingrid Betancourt. Une bouteille à la mer que Lorenzo Delloye a aussi voulu adressé à tous les otages détenus en Colombie, qu'ils soient des détenus politiques comme Ingrid Betancourt ou non. "Ne pensez pas une seconde que nous n'allons pas vous libérer tous. Ce combat est pour vous sortir tous de là. Nous savons très bien qu'il existe une vraie urgence" a-t-il expliqué. Le président français a envoyé un message aux Farc en début de semaine dans lequel il demandait la libération d'Ingrid Betancourt détenue depuis le 23 février 2002.