Christine Lagarde plébiscitée par les Français

© EMMANUEL DUNAND / AFP
  • Copié
Louis Hausalter avec AFP
SONDAGE - 30% des Français citent la directrice générale du FMI parmi les femmes qu'ils souhaitent voir jouer un rôle politique plus important à venir.

Christine Lagarde est la femme dont les Français souhaiteraient le plus qu'elle occupe des fonctions politiques de premier plan, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. A la question, "quelles sont les quatre femmes dont vous souhaiteriez qu'elles jouent un rôle plus important à l'avenir, dans la politique française", la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) est la plus citée (30%) devant Marine Le Pen (26%), puis Ségolène Royal (25%).

Martine Aubry et Najat Vallaud-Belkacem totalisent chacune 21%. Viennent ensuite, Rama Yade et Nathalie Kosciusko-Morizet (19%), Anne Hidalgo et Marion Maréchal-Le Pen (18%).

Royal et Vallaud-Belkacem progressent. Selon l'Ifop, par rapport au dernier sondage de mars 2013, Christine Lagarde et Marine Le Pen qui étaient déjà classées première et deuxième, enregistrent cependant une baisse respectivement de 4 et 5 points. Ségolène Royal fait pour sa part un bond de 6 points et Najat Vallaud-Belkacem de 5 points, alors que Martine Aubry garde le même score.

Interrogée par le JDD, Christine Lagarde se dit "très touchée" par les résultats de ce sondage. "Me voir agir à ce poste, faire du mieux possible dans le contexte du crise et post-crise, cela peut susciter un phénomène d'adhésion", estime la patronne du FMI. Une récente déclaration de Christine Lagarde a toutefois de quoi refroidir ceux qui la voient déjà sur la route de l'Elysée. Interrogée le 23 février par le Huffington Post US, l'ancienne ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy a assuré qu'il n'y avait "aucune chance" qu'elle soit la première femme élue présidente en France.

Ce sondage a été réalisé par internet du 27 février au 4 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.400 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

>> LIRE AUSSI - Christine Lagarde : "yes, girls can do it"