Jacques Cheminade a concédé mardi sur Europe 1 qu’il peinait financièrement pour mener sa campagne présidentielle. "On tire la langue", a reconnu le candidat de Solidarité et Progrès. "Notre campagne coûtera de 350 à 400.000 euros, ce qui est à peu près le budget annuel du parti qui me soutient". Et pour financer cette campagne, "il y a des dons, j’ai obtenu un prêt, modeste, d’une banque, et il y a le parti", a-t-il détaillé.
Le candidat a ensuite regretté que le système de la présidentielle ne soit pas reconduit pour les législatives. "Dans une présidentielle, l’Etat prend en charge la déclaration de candidature, les bulletins de vote, les affiches et le collage des affiches. Ce qui est une somme énorme. C’est absurde qu’on le prenne en charge dans une présidentielle et pas dans une législative. Nous serions beaucoup plus présents", a déploré Jacques Cheminade, qui a ensuite précisé son système idéal : "400 signatures de citoyens, un bulletin de vote avec tous les candidat et on fait une croix devant. C’est ce qu’on fait en Suisse. En France, on a un système inégalitaire", a-t-il pesté.