Cannabis : Morin ne veut "pas céder" (E1)

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La dépénalisation du cannabis, Hervé Morin est contre. Il l'a répété sur Europe 1 jeudi soir, contrairement à ce que certains socialistes demandent et à Dominique de Villepin, favorable à ce que son usage ne soit plus passible de prison. "Le message que l'on adresse, parce que l'on n'arrive pas à lutter efficacement contre ce fléau de la drogue, c'est que l'on baisse les bras. Et on décide de dépénaliser et de légaliser le cannabis", a déploré le président du Nouveau centre.

"Il faut, au contraire, marteler à nos enfants qui sont soumis à cette tentation, que c'est un danger. Et il faut que face à ce danger, nous ne cédions pas et nous ne lâchions pas les vannes", a assuré le député. Un peu plus tôt, dans un entretien au JDD.fr, Hervé Morin avait dit être "viscéralement hostile à l’idée de la dépénalisation ou de la légalisation du cannabis".

D'autant, a-t-il indiqué sur Europe 1, que le "cannabis, aujourd'hui, ce sont des substances toxiques quatre fois supérieures à celles des années 1980 : des taux de concentration considérables".

Quant à l'idée de Dominique de Villepin, de sanctionner les jeunes par des contraventions, Hervé Morin ne s'est pas dit contre. "Pourquoi pas", a-t-il répondu à Arlette Chabot. Mais, a insisté le président du Nouveau centre, "je préfère qu’on éduque, via des cours obligatoires, une demi-journée par trimestre de la sixième à terminale, pour prévenir nos jeunes des risques du cannabis".