"Tous les partis ont pris une branlée". "Il faut constater ce qui s'est passé. Tous les partis ont pris une branlée", a déclaré lundi sur Europe 1 le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, au lendemain des élections européennes qui ont placé le FN en tête. Alors que François Hollande a convoqué une réunion de crise lundi matin à l'Elysée, le patron de Solférino a expliqué "que le président devait tirer les conséquences d'une élection européenne et j'espère qu'il portera ses conséquences à Bruxelles pour dire à nos partenaires qu'il faut diamétralement changer de politique". "Et j'espère que nous ferons la même chose au Parlement européen, qu'il y aura la possibilité d'avoir une majorité de gauche, progressiste, autour de Martin Schulz pour faire en sorte qu'il y ait une orientation qui change en Europe", a poursuivi le député de Paris.
"Ce n'était pas une présidentielle". "Il faut respecter les institutions. Ce n'était pas une présidentielle, il n'était pas candidat. Qu'est-ce que c'est que cette histoire, qu'à travers d'une élection européenne, on va poser la question de la présidence de la République ? Ca, c'est pour les factieux, pas pour un pays démocratique", s'est exclamé Jean-Christophe Cambadélis.
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