Bus incendié à Chalon-sur-Saône : un adolescent mis en examen

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Un lycéen de 15 ans, soupçonné d'avoir volontairement incendié un bus jeudi dernier à Chalon-sur-Saône, a été mis en examen et placé en centre éducatif fermé mercredi soir. Il est poursuivi pour "destruction volontaire par moyen dangereux" et pour des violences commises sur un camarade, le matin-même dans son lycée de Chalon. Une mauvais plaisanterie entre adolescents, qui auraient voulu fêter l'anniversaire du bus incendié à Marseille, serait à l'origine du sinistre.

Le principal suspect dans l'enquête sur l'incendie d'un bus à Chalon-sur-Saône jeudi dernier a été mis en examen mercredi soir pour "destruction volontaire par moyen dangereux" ainsi que pour des violences commises sur un camarade de classe le matin des faits, conformément aux réquisitions du parquet. L'adolescent a été placé dans un centre éducatif fermé. Il est suspecté d'avoir participé à la mise à feu du bus, même si lui nie catégoriquement les faits. Il est inscrit en BEP chaudronnerie, dans un lycée de Chalon-sur-Saône. Le jour de l'incendie, il avait été renvoyé de son établissement parce qu'il avait brûlé la main d'un de ses camarades avec un chalumeau.

En prenant le bus dans la soirée, les adolescents se seraient mis à chanter "Happy Birthday", en référence à l'anniversaire de l'incendie du bus de Marseille dans lequel Mama Galledou avait été très sérieusement blessée et pour lequel deux adolescents ont déjà été condamnés à 8 ans de prison. Les jeunes de Chalon-sur-Saône aurait alors dessiné un gâteau d'anniversaire au stylo correcteur blanc sur le plancher du bus. Or ce liquide est très inflammable. Les adolescents ont alors allumé avec un briquet le faux gâteau qui s'est embrasé immédiatement. Dans le même temps, le principal suspect âgé de 15 ans a lui mis le feu à un siège. Déclenchant un incendie important et un mouvement de panique.

Jeudi dernier en fin d'après-midi, les passagers de l'autocar de la STAC qui transportait principalement une quarantaine de lycéens et de collégiens, avaient pu quitter le véhicule à temps avant que le brasier ne le détruise complètement en quelques minutes. Il n'y avait pas eu de blessés, un véritable miracle selon les secouristes.