José Bové, qui avait rendez-vous lundi avec le juge d'application des peines dans le cadre de sa condamnation à quatre mois de prison pour un arrachage de maïs transgénique, est ressorti libre du tribunal de grande instance de Millau. Une nouvelle audience contradictoire est programmée le 10 décembre.
Fin octobre, José Bové a fait savoir qu'il refuserait des aménagements de peine comme le bracelet électronique, estimant qu'ils n'étaient "pas conformes à la réalité d'un engagement politique".
Pour justifier sa position, José Bové souligne également "le paradoxe" entre sa situation et l'annonce par le président Sarkozy lors du Grenelle de l'environnement de la suspension de la culture commerciale des OGM.
Reste que la justice a condamné l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne à quatre mois de prison pour avoir arraché des plants de maïs transgénique à Menville en Haute-Garonne en 2004. Une peine confirmée en février par la Cour de cassation.