Dans une interview à paraître dans Le Journal du Dimanche, Malek Boutih revient sur le choix de Nicolas Sarkozy de ne pas l'avoir nommé à la tête de la Halde: "J’ai toujours été libre, et c’est lui-même (Nicolas Sarkozy, ndlr] qui s’est abandonné", explique-t-il. "C’est un problème vis-à-vis de lui, de la parole qu’il avait donnée, et de ce qu’il construisait", estime l'ancien président de SOS Racisme. "En ne me nommant pas à la Halde, il a cédé à la pression de la classe politique, qui voulait le faire rentrer à la maison. C’est la fin d’un cycle. Il reste le Président. Mais ce qu’il avait commencé à montrer de différent s’est effondré dans ces élections régionales et dans les décisions qu’il a prises ensuite", poursuit Malek Boutih.