Borloo et Sarkozy promettent le plein emploi

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Administrator User , modifié à
Le candidat à l'Elysée Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires sociales Jean-Louis Borloo se sont engagés lundi "sur le plein-emploi" et la "sécurisation du parcours professionnel", lors de la visite d'une viennoiserie industrielle en Bretagne. Dans la matinée, le candidat de l'UMP à la présidentielle avait présenté son livre "Ensemble" qui détaille les propositions de son programme.

Pour Nicolas Sarkozy, l'objectif en matière d'emploi est clair. "Il faut que plus personne ne passe par la case chômage", a-t-il déclaré hier en Bretagne. Il a promis la généralisation du contrat de transition professionnelle (CTP) qui prévoit une formation pendant un an sans perte de salaire après un licenciement économique. Au cours d'une rencontre avec les salariés de l'usine Bridor de Servon-sur-Vilaine, Jean-Louis Borloo a de son côté salué cette expérience menée dans le Pays de Vitré et six autres sites français garantissant à un employé "100 % de rémunération" pour être formé ou "essayer un nouveau métier" après un licenciement économique. "C'est une véritable révolution", a déclaré Jean-Louis Borloo, récent soutien du candidat UMP qui a aussitôt prôné "la généralisation de ce dispositif". La crise morale française porte un nom : c'est la crise du travail", a dit l'ancien ministre de l'intérieur qui était aussi accompagné de Philippe Douste-Blazy et de Pierre Méhaignerie. Après avoir visité la chaîne de fabrication de l'usine du groupe Le Duff, Nicolas Sarkozy a salué la "culture ouvrière" et la "solidarité" dans les usines où il n'y a selon lui "pas de bureau". "Tout le monde est au même niveau", a-t-il observé, prônant la "réindustrialisation des bassins d'emplois". Le candidat de l'UMP a souhaité également "réconcilier la France avec le capitalisme familial". Il a réaffirmé son refus des "golden parachutes" et des "plans de stocks-options que se partagent dix personnes". Il a reconnu que "depuis l'arrivée de l'euro, les prix ont augmenté" et qu'il ne fallait pas cacher cette "réalité" aux Français si on veut les réconcilier avec l'Europe. Frédéric Frangeul (avec Reuters)