Eric Besson "ne laissera pas d'équivalent de Sangatte se créer où que ce soit", après la découverte vendredi sur une plage corse de 123 migrants. "L'État a essayé de faire face à une situation complexe et inattendue", a déclaré lundi matin le ministre de l'Immigration sur Europe 1. Les clandestins ont été transférés dans des centres de rétention administrative sur le territoire métropolitain "parce qu'il n'était pas possible à Bonifacio dans ce gymnase d'accueillir" les migrants. "Il nous fallait procéder aux auditions minimales" pour l'enquête, a ajouté le ministre. "Jamais ils ne seront renvoyés d'un coup" dans la mesure où "chaque dossier va être traité individuellement par l'OFRPRA" (l'Office français de protection des réfugiés et apatrides", selon Eric Besson. Il a également dessiné l'alternative pour les migrants: "Soit on obtient le statut de réfugié, soit on opte pour un retour volontaire (...), soit on est reconduit dans son pays d'origine". Environ quatre-vingt dix d'entre eux ont déposé une demande d'asile. Mais l'enquête est freinée, a précisé Eric Besson, car "ce sont des personnes qui visiblement ont été préparées aux auditions, elles ne disent presque rien".