"La France n'a prononcé aucune reconduite volontaire ou forcée sur une base ethnique", a affirmé Eric Besson à l'AFP, en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues de l'UE consacrée à la politique d'asile. Le ministre de l'Immigration s'est "réjoui" du fait que Brice Hortefeux "ait retiré et remplacé la circulaire du 5 août et mis fin à toute ambiguïté". La Commission européenne a menacé d'ouvrir une procédure d'infraction contre la France, jugeant que "les circonstances donnent l'impression que des personnes sont renvoyées juste parce qu'elles appartiennent à une certaine minorité ethnique".