Plusieurs fédérations de cheminots ont arrêté jeudi le principe d'une grève de 24 heures la semaine prochaine. Objectif: peser sur les négociations. Seule la CFDT-cheminots a décidé d'attendre la fin des discussions.
"Je souhaite qu'elle (la grève) n'ait pas lieu", a déclaré Xavier Bertrand sur Europe 1. "Cette grève, si elle est confirmée, n'a pas de sens, n'a pas de justification", a ajouté le ministre du Travail. "On me dit que c'est pour peser sur les négociations, mais ça va peser sur le quotidien de millions de Français qui ont connu dix jours de grève en novembre", a-t-il ajouté.
Des négociations tripartites sont ouvertes depuis le 21 novembre sur la réforme des régimes spéciaux. Les syndicalistes reconnaissent des avancées de la part de la direction mais dénoncent l'absence de propositions nouvelles des représentants de l'Etat sur les thèmes clés de la décote et de l'indexation des pensions sur les prix. Une troisième séance est prévue ce vendredi. La fin des discussions est fixée au 18 décembre.