Bayrou se déclare satisfait du ralliement de Robien à Sarkozy

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Administrator User , modifié à
Gilles de Robien a déclaré son soutien à Nicolas Sarkozy dans une interview parue aujourd'hui dans le Journal du Dimanche. François Bayrou a réagi depuis la Martnique en trouvant "très bien" ce ralliement.

Et une personnalité UDF de moins dans le camp Bayrou. Aujourd'hui, c'est Gilles de Robien qui affiche son soutien à Nicolas Sarkozy dans un entretien publié dans le Journal du Dimanche. "J'appartiens au centre droit. C'est à ce titre que je rejoins Nicolas Sarkozy comme, avant moi, Simone Veil", a précisé le ministre de l'Education nationale." Il estime que "d'autres" vont le rejoindre au soir du premier tour dans son ralliement à Nicolas Sarkozy qu'il décrit "humain, chaleureux, drôle. Très éloigné de la caricature dans laquelle on voudrait l'enfermer".Il a dénoncé "le flou" qu'entretient le candidat UDF à la présidentielle sur notamment les personnalités politiques avec lesquelles il compte gouverner, en cas de victoire. "Je ne sais pas soutenir le flou. Je ne sais pas adhérer au flou", a-t-il dit, ajoutant : "la confiance ça ne se marchande pas".La réplique ne s'est pas faite attendre du côté du président de l'UDF, actuellement en tournée électorale aux Antilles. François Bayrou, lors de la visite d'une exploitation de canne à sucre en Martinique, a déclaré aux journalistes: "Je trouve que c'est très bien, parce que tout mon effort, c'est de proposer à la France de gouverner autrement. Et pour gouverner différemment, il faut des équipes nouvelles" "Je ne voulais pas de compromission avec des gens dont je n'ai pas approuvé l'action (...) On ne peut pas faire du neuf avec du vieux", a ajouté le député béarnais. Interrogé sur les prédictions de ses adversaires, relayées par la presse, selon lesquelles le "moment Bayrou" serait terminé, François Bayrou a mis la balle dans le camp des Français. "Ce sont les Français qui votent. Ce n'est pas le Parti socialiste ce n'est pas l'UMP, ce n'est pas les journaux qui appartiennent à cette pensée unique et qui voudraient que l'élection n'ait pas lieu", a-t-il rétorqué.