Les péages d'autoroute sont dans le collimateur de la Répression des Fraudes et de la direction des Routes qui a effectué un contrôle sur les sociétés concessionnaires. Les exploitants tirent le meilleur profit des tronçons les plus fréquentés. Et donc bien sûr, les plus rentables. Résultat : des hausses de tarif inacceptables pour les automobilistes.
Cette flambée des prix était la grande crainte après la privatisation en 2005. Pour éviter ça, on avait maintenu le cadre juridique en obligeant les entreprises de soumettre leur barème chaque année. Elles doivent se baser sur l'inflation et sur les investissements qu'elles comptent faire pour réparer des tronçons. Cette année, l'Etat avait autorisé des hausses maximum de 2,5%... Les automobilistes qui empruntent l'A1 entre Lille et Paris, par exemple, ont quand même vu une augmentation de 7,9%. Entre Belfort et Mulhouse, sur l'A 36, la hausse a été de 8%.