Attentats de 1995 à Paris: Ramda devant les assises

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'islamiste algérien Rachid Ramda, grand absent en 2002 du premier procès de la vague terroriste de 1995 à Paris, comparaît à partir de lundi devant les assises, accusé de complicité dans trois attentats, dont celui de la station de métro Saint-Michel qui avait fait huit morts.

Incarcéré en France depuis 2005 après son extradition de Grande-Bretagne, Rachid Ramda sera jugé pendant tout le mois d'octobre par la cour d'assises de Paris siégeant dans une formation réservée aux dossiers de terrorisme, c'est-à-dire exclusivement composée de magistrats professionnels.

Ramda, âgé aujourd'hui de 38 ans, est soupçonné d'avoir assuré, pour le compte du GIA algérien (Groupe islamique armé), le financement de l'attentat de Saint-Michel (8 morts, environ 150 blessés) en juillet 1995 et de ceux du Musée d'Orsay et de Maison-Blanche qui avaient fait des dizaines de blessés en octobre de la même année.

Pour l'accusation, il a été, depuis Londres où il était installé, "le maître d'oeuvre" d'une "centrale d'information" et d'une "structure de financement du GIA", qui avait revendiqué les attentats.

Bensaïd et Smain Aït Ali Belkacem, reconnus coupables d'avoir commis les trois attentats comme auteur ou complice, ont été condamnés aux assises de Paris à la prison à vie en octobre 2002.