Arnaud Lagardère nie tout "délit d'initié"

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Arnaud Lagardère, président du groupe éponyme, actionnaire de référence d'EADS se défend pour la première fois. Il affirme que son groupe n'a "pas commis de délit d'initié" et qu'à "titre personnel", il n'a "pas vendu la moindre action". A lire dans le Journal du dimanche.

"J'irai partout où c'est nécessaire pour démontrer que le groupe Lagardère n'a pas commis de délit d'initié", déclare Arnaud Lagardère dans le JDD. Il a précisé qu'il ne détenait personnellement "aucune stock option d'EADS". Il s'exprime pour la 1re fois depuis la révélation d'un rapport de l'Autorité des marchés financiers soupçonnant de nombreux actionnaires et dirigeants du groupe européen de délit d'initié.

"Je vois bien que certains n'hésitent pas à s'en prendre à EADS, à Airbus et au groupe Lagardère espérant peut-être en retirer un quelconque bénéfice politique. J'ai le devoir de protéger mes salariés et mes actionnaires. N'ayez aucun doute sur ma détermination."

Sur le rachat par la Caisse des Dépôts d'une partie des titres EADS vendu par Lagardère en 2006, Arnaud Lagardère confirme les propos de Thierry Breton, ancien ministre des Finances: "l'Etat n'a rien à voir la-dedans. C'est une grande banque, IXIS CIB, qui en a été chargée."

Arnaud Lagardère doit être auditionné le 25 octobre par la commission des Finances de l'Assemblée nationale dans le cadre de cette affaire.