Le scénario d'Epinal s'est visiblement reproduit à Toulouse. Au CHU Rangueil, depuis le début de l'année 2007, 145 patients auraient été victimes de sur-irradiations. Il s'agit dans leur majorité de malades du cancer, traités par radiothérapie en particulier pour des tumeurs du cerveau et qui ont reçu des doses excessives de rayons X.
Mais contrairement à l'affaire d'Epinal, il ne s'agirait pas d'un problème de traduction d'un logiciel anglais qui aurait conduit à une mauvaise interprétation du niveau des doses envoyées par la machine. Selon certaines sources, le dysfonctionnement viendrait d'un mauvais étalonnage de la machine à l'origine qui aurait par conséquence faussé toutes les utilisations. Selon un médecin, cet appreil a cessé de fonctionner à la mi-avril, dès que les premiers dysfonctionnements ont été repérés.
A Epinal, 4 décès par sur-irradiations ont été identifiés. A Toulouse, l'Autorité de sûreté nucléaire, une agence indépendante supervisant les applications sanitaires du nucléaire civil en France, a été saisie du dossier et une enquête est en cours depuis trois semaines. En attendant ses conclusions, les 145 patients, dont 5 plus graves, ont été convoqués pour effectuer un bilan de santé général. Objectif : mieux cerner les séquelles et proposer un suivi voire des traitements.
Un numéro vert au CHU Rangueil pour en savoir plus : 0800.555.999